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Le mystère et le secret sont les deux ingrédients de la littérature

Il s'agit d'une discussion entre un traducteur français qui, dans une crise d'angoisse, a un beau jour décidé d'arrêter de parler français pour ne parler qu'espagnol et d'une écrivaine argentine qui, tombée amoureuse de la langue française a, elle, voulu abandonner l'espagnol. Comme dans tout dialogue, il s'agit de savoir mentir, ou de dire la vérité sans que l'on s'en aperçoive trop.

Conversation entre Ariana Harwicz, romancière argentine et traductrice, et Mikaël Gómez Guthart, traducteur français


Mikaël Gómez Guthart : Le traducteur est par nature infidèle, et c’est très bien ainsi. L’exemple de Max Brod est éloquent : en plus d’avoir été l’ami soi-disant infidèle de Franz Kafka en ne brûlant pas ses écrits, Brod a été, avant-guerre, critique musical pour différents journaux de langue allemande à Prague. Il était également un romancier prolifique et a écrit de nombreux essais, des scénarios pour le cinéma, des pièces de théâtre,...

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