Ces auteurs ne nous parlent plus, brouillonnent les Modernes - ou peu s’en faut. La paresse intellectuelle agit comme un glyphosate : « Nous qui nous croyons à la pointe du progrès baignons dans une illusion de nouveauté. » La rigueur de Jean-Michel Delacomptée le conduit à défendre, à travers les grandes œuvres, leurs auteurs et notre langue. Dans sa Lettre de consolation à un ami écrivain, en 2016, il notait que les Anciens « sont habités par la langue au point que leur passion engage chacun de leurs mots, chacune de leurs phrases. […] Ils écrive...
Le premier de nos écrivains
Article publié dans le n°1219 (01 sept. 2019) de Quinzaines
La Bruyère, portrait de nous-mêmes
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