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La thèse défendue par Isabelle Thomas-Fogiel est massive : ce qui structure la philosophie d’aujourd’hui n’est pas la « guerre tribale » entre philosophies analytique et continentale, mais une défense commune du réalisme, « fond commun de l’épistémè la plus contemporaine ». Par-delà la « dramaturgie de la guerre des paradigmes », la phénoménologie et la philosophie analytique partageraient le souci de sortir du modèle de la perspective : le face-à-face d’un sujet spectateur et de son autre. La solution commune serait « une certaine entente du réalisme » comme contre-modèle de la perspective.
Isabelle Thomas-Fogiel
Le lieu de l'universel
(Seuil)

La « nouvelle phénoménologie » se caractérise par un « parti pris des choses », retour non pas tant aux choses que des choses mêmes. La « levée d’écrou » (Jean-Luc Marion) affranchit des bornes transcendantales imposées par Husserl au phénomène, de sorte que c’est désormais le sujet, simple miroir de l’objet, qui se trouve assujetti à la donation de la chose. Dans cette révolution anti-copernicienne, l’expérience fait loi, et la question de la vérité du sens est rabattue sur la seule réalité empirique. La démonstration cédant à la monstration, la phénoménolo...

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