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"Le seul bien qu’il avait reçu à sa naissance, le seul héritage qu’il avait pu faire fructifier, son nom Jean Genet (I)"

L’année du centenaire apporte peu de révélations, mais consolide les connaissances biographiques et confirme des hypothèses (comme celle de l’existence d’un frère, prénommé Frédéric, fils putatif, comme Jean, d’un an son aîné, de Frédéric Blanc, 42 ans, originaire de Bretagne). Le spécialiste, l’amateur et l’érudit feront leur miel de nouvelles références, de détails pour eux significatifs et goûteront même parfois, souhaitons-le, une forme de communion avec les auteurs.

Le court recueil des Lettres à Ibis contient le premier et le dernier texte connu de Genet (si on excepte Un captif amoureux). La plupart ont été écrites entre 33 à 36. Quelques-unes sont envoyées après-guerre, lorsque l’écrivain, happé par le travail et la célébrité, se sent « très seul et très triste ». La dernière, datée de 84, est une réponse à l’annonce de la mort d’Ibis. Il se décrit alors « très vieux. Et très seul mais très heureux : d’être seul et vieux ? Peut-être ».


À l’origine, Genet avait promis à son amie Ibis, alias Andrée Plainemaison, d’écr...

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