Le temps d’éclore. « C’est le glapissement du chien »

« La poésie écrite vaut une fois et ensuite qu’on la détruise » (Antonin Artaud). Mais certains poèmes n’ont jamais eu la possibilité de servir. Pourquoi les avoir conservés ? Ces textes non publiés le sont rarement en raison d’un refus. Ils disent quelque chose de profondément ambigu sur leur auteur, modeste et égoïste à la fois. Venu le temps d’éclore, des poètes s’expliquent sur la naissance de ces textes mûrs.

Peut-être est-ce un berger, en tout cas un homme des anciens jours. Qu’ai-je donc à voir avec lui ? Je ne l’ai jamais vu. La ville n’est pas son lieu, ni d’ailleurs le monde d’aujourd’hui. C’est peut-être un monde d’hier. Une nostalgie des choses simples. L’étaient-elles vraiment ? Ou alors une nostalgie de l’élémentaire, des commencements. Et d’une manière parfaitement contradictoire d’une fin.


Quelque chose de lointain, une vieille photographie en effet. La forme modeste, je peux dire inaboutie de quelques brebis dissimulées dans l’ombre des arbres, à l’abri d’un muret...

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