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Le temps d’éclore. « Mémorial de l’encre »

« La poésie écrite vaut une fois et ensuite qu’on la détruise » (Antonin Artaud). Mais certains poèmes n’ont jamais eu la possibilité de servir. Pourquoi les avoir conservés ? Ces textes non publiés le sont rarement en raison d’un refus. Ils disent quelque chose de profondément ambigu sur leur auteur, modeste et égoïste, à la fois. Venu le temps d’éclore, des poètes s’expliquent sur la naissance de ces textes mûrs.

« Les manuscrits ne brûlent jamais », affirmait le Russe Boulgakov, contraint d’écrire sans espoir d’être lu de son vivant. Certains textes survivent à tout et finissent par refleurir, avec toute leur charge de couleurs et de parfums, au milieu des mauvaises herbes de l’oubli. Combien d’autres disparaissent sans retour, effacés avant d’être, de naître, voués aux limbes de toute éternité ? Cependant, si l’on veut bien y réfléchir, la survie de n’importe quel poème semble, au bout du compte, le fruit d’un de ces hasards fabuleux que nous n’osons plus aujourd’hui désigner ...

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