Exercer ce métier – « impossible » selon Freud – de psychanalyste, c’est tendre son oreille et ses perceptions vers la présence de l’inconscient, vers les ressorts de la créativité, vers les modalités – étranges parfois – de la survie psychique. Supposons que cette orientation de l’attention infiltre tout le rapport au monde, aux autres, à l’art et à la littérature, au politique… Nos lecteurs discerneraient et partageraient peut-être, dans cette page à paraître un numéro sur deux, ce cheminement particulier.
Quelqu’un, zut pour les autres
Quelqu’un, zut pour moi
Henri Michaux
Nabokov avait admiré Ulysse mais pensait que Finnegans Wake n’était « qu’un informe et ennuyeux amas de folklore bidon, un pudding froid, un ronflement persistant venant de la pièce d’à côté ». Pour sévère qu’il soit, ce jugement permet de poser quelques questions importantes. Par exemple, ne se pourrait-il pas que ce qui est arrivé à la langue anglaise avec Joyce, et donc...
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