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"Un amour de soi qui rend heureux"

Disparue à l’âge de 94 ans, à l’été 2012, la psychanalyste allemande Margarete Mitscherlich a livré jusque peu avant sa mort ses réflexions aussi bien sur sa jeunesse sous le nazisme et l’Allemagne d’après-guerre que sur sa pratique et ses travaux. Ce recueil de textes (1) comprend ses derniers entretiens, accompagnés d’écrits plus anciens qui illustrent son rapport au féminisme, à l’Allemagne, à la psychanalyse et à la mort. Nous n’en évoquerons ici que quelques-uns
Margarete Mitscherlich
Eine Liebe zu sich selbst, die glücklich macht

Margarete Mitscherlich est essentiellement connue en France pour l’ouvrage désormais classique intitulé Le Deuil impossible. Les fondements du comportement collectif (2), publié en Allemagne en 1967, qu’elle écrivit avec son mari, Alexander Mitscherlich, comme elle psychiatre et psychanalyste. Tous deux décrivaient alors une société allemande incapable de s’avouer sa participation aux crimes du IIIe Reich, s’étourdissant dans les bienfaits du Wirtschaftswunder. C’est dans le contexte de ce « miracle économique », qui fit l’orgueil de l’Allemagne d’A...

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