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Pedro Kadivar, écrivain et metteur en scène iranien, a vécu à Paris et à Berlin. Il écrit en français et en allemand. Cet ouvrage contient ses réflexions sur la littérature et la migration ; une partie, intitulée « Abolition des frontières », a été lue au Théâtre de l’Odéon où Kadivar était en résidence en 2011-2012, et l’ensemble provient largement de cette expérience et de rencontres avec d’autres auteurs. Un livre sur le rapport entre langue(s), espace(s) et identité.

« On ne choisit pas sa langue maternelle », écrit Pedro Kadivar en ouverture ; on ne la choisit pas davantage que le pays où l’on voit le jour – mais on peut changer de pays comme de langue. Arrivé en France en 1983, il a cherché à éteindre en lui la langue persane et tout ce qui le rattachait à son pays natal, contrairement à un autre écrivain iranien exilé à Paris, Sadegh Hedayat (1903-1951), qui écrivait et traduisait en persan. Une fois intimement familiarisé avec la langue française, Pedro Kadivar est parti à Berlin, où le français, langue redevenue étrangère...

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