Les Grands Interprètes : les Maîtres du Jeu

Interpréter une œuvre musicale repose sur un paradoxe : la confrontation d’un support écrit – une partition souvent très précise, un répertoire achevé – avec la liberté individuelle de l’artiste-interprète. Qu’attend-on de lui ? Une fidélité sans faille au texte ou l’expression de sa subjectivité ? Une bonne interprétation doit-elle nécessairement répondre à des canons esthétiques ou privilégier l’émotion ?

Le degré de technicité semble reculer sans fin les limites du possible (virtuosité, vitesse vertigineuse, répertoire immense), au point que certains pianistes sont perçus comme des broyeurs d’ivoire. Certains artistes-interprètes, quand ils en ont les moyens, l’audace et l’intrépidité, réalisent, en outre, de véritables performances athlétiques et cérébrales : donner l’intégralité des sonates de Beethoven ou de Mozart lors de journées concert-marathon, jouer plusieurs concertos dans la même soirée – ce genre de prestations peut être recherché pour sa rareté.


Pour autant, au simpl...

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