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Les inséparables

En 2011, Maurice Nadeau publiait un premier roman de Pascaline Mourier-Casile, "La Fente d’eau", un texte dérangeant sur le corps d’une femme enceinte (1). Lorsque Nadeau est mort, en juin 2013, un deuxième manuscrit de l’auteure attendait sur son bureau. C’est l’un des trois premiers livres, avec ceux de Christine Spianti et de Zoé Bruneau, que Gilles Nadeau a décidé de publier en reprenant en main cette année la maison d’édition de son père.

Hantée par la disparition de son frère, son double, la narratrice du roman précédent vivait de façon trouble l’occupation de son ventre par un corps étranger, celui de l’enfant à naître. Dans Paula toute seule, la figure du double prend une autre forme, tout aussi perturbante : l’héroïne, Paula, est en même temps racontée par son amie Anne, et par elle-même dans les bribes de journaux, les lettres, les fragments de son histoire qu’elle lui a confiés. Il pourrait s’agir d’un artifice littéraire convenu, d’une simple délégation de voix ; mais il n’en est rien car la prop...

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