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Un être venu d'ailleurs

Après un très bel essai consacré à son amour pour la langue française qui l’a conduit à devenir écrivain dans cette langue tout en continuant à vivre à Tokyo (1), Akira Mizubayashi évoque une autre passion de sa vie, sa chienne Mélodie, morte en 2009. Le sujet peut paraître bien mince ; il n’est pourtant pas sans relation avec le précédent dans l’expérience forte et pleine qu’il fait de l’altérité.
Akira Mizubayashi
Mélodie. Chronique d'une passion

Si l’on se contente de dire que Mélodie est un livre sur un chien, ou sur la relation d’un homme avec son chien, on éveillera aussitôt chez de nombreux lecteurs le soupçon de mièvrerie et d’affectation. Il faut donc aller plus loin et dire pourquoi, dans le droit fil de grands textes sur l’animal parus ces dernières années (de Jacques Derrida à Jean-Christophe Bailly, de Giorgio Agamben à Hélène Cixous), Mélodie fait de la question animale un enjeu éthique et philosophique majeur.


Le livre raconte d’abord l’histoire d’une relation amoureuse inattendue qui se noue entre u...

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