Les prisonniers de guerre du FLN

Le dernier ouvrage de Raphaëlle Branche explore un aspect peu connu et pourtant capital de la guerre d’Algérie, la question des prisonniers de guerre du FLN (Front de libération nationale). Partant d’une analyse de faits micro-historiques­ – le sort du millier de personnes capturées par les maquisards algériens –, elle renouvelle l’approche de trois pans essentiels de la guerre d’Algérie : la question de la mémoire collective de cette guerre, celle du poids nouveau du droit international de la guerre et de l’application des conventions de Genève, enfin celle du rôle des prisonniers dans une guerre asymétrique.
Raphaëlle Branche
Prisonniers du FLN
(Payot)

Pour les Algériens comme pour les Français, les prisonniers du FLN sont les oubliés de l’histoire. La république algérienne a eu en effet avant tout le souci de cultiver la mémoire des membres de l’ALN (1) tombés lors des affrontements avec l’armée française comme celle des personnes emprisonnées, torturées puis « disparues » après leur passage entre les mains de militaires ou de policiers français. Elle a moins mis l’accent sur les déplacés de guerre et les internés. Du coup, évoquer le sort des prisonniers de l’ALN, des Algériens et des Français militaires ou civils, invite i...

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