A lire aussi

"Les rossignols chantent ma mort"

Les textes futuristes ou dadaïstes d’Alexandre Wat, écrits à Varsovie entre 1919 et 1926, n’ont jamais été disponibles en français. L’auteur est surtout connu dans notre pays pour Mon siècle, un magistral entretien autobiographique avec Czesław Milosz comme interlocuteur, traduit en 1989 chez De Fallois/L’Âge d’Homme. Or il fut, et demeure, un des grands poètes polonais du XXe siècle ; le seul de cette génération à avoir laissé, selon Milosz, « des œuvres poétiques de haute volée ».
Alexandre Wat
Lucifer au chômage. Précédé de Moi d'un côté et moi de l'autre côté de mon bichon poêle en fonte

Des œuvres qui ont paru en deux vagues que séparent trente ans. Les textes traduits aujourd’hui ont été rassemblés en 1927, après un séjour en revues, et il faudra attendre 1957 pour que Wat publie un nouveau recueil à Cracovie. Durant ces longues années de silence poétique, il dirigea plusieurs revues, écrivit des essais et de la prose, adhéra au communisme, goûta aux prisons de Pilsudski, puis à celles du NKVD ; déporté avec sa famille au Kazakhstan, il rentra en Pologne en 1946 et ne cacha pas son hostilité au nouveau régime. Malade, et malgré l’hommage qui lui fut rendu à la sortie d...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine