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La mélancolie des plébéiens

En philosophe éclairé, Alain Brossat distingue la plèbe du plébéien  La première appartient au « vocabulaire des maîtres », elle désigne le « rebut dangereux » du peuple, le second est une « singularité rétive, rebelle », le serviteur qui remet en cause le maître à sa place. Figaro chez Beaumarchais et Jacques le Fataliste chez Diderot en sont les figures tutélaires et lumineuses. Or, à regarder de plus près les métamorphoses de ce « personnage-concept » dans la littérature des derniers siècles, d’autres facettes, sombres, mélancoliques voire fatiguées, apparaissent au premier plan.
Alain Brossat
Le plébéien enragé. Une contre-histoire de la modernité de Rousseau à Losey

Dans un essai précédent, Brossat avait montré comment le serviteur, devenu l’égal du maître, accédait à la condition politique citoyenne. L’auteur se reconnaissait volontiers dans ce nouveau parangon de la modernité, tout en émettant quelques doutes, en distinguant déjà une part sombre chez certaines figures plébéiennes du XIXe et du XXe siècle. Il nous propose aujourd’hui une enquête plus fouillée sur cette mutation, une visite originale et passionnante de quelques chefs-d’oeuvre rarement réunis en une même anthologie. Des Confessions de Jean-Jacques Rousseau à The Servant<...

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