Première surprise : le « chatoune ». À la Kolyma, on chasse l’ours blanc. Parfois, ces nounours cruels parviennent à briser les collets qui les enchaînent et se jettent sur le chasseur, ils le dévorent. Ils deviennent des chatounes, des ours mangeurs d’hommes. Ils vagabondent dans les vastes étendues de la taïga gelée. Il ne fait pas bon les rencontrer, explique Iouri, le chauffeur du camion-citerne qui emmène Jacek Hugo-Bader à travers les monts de Verkhoänsk, vers le kilomètre 1 459 de la Route de la Kolyma. C’est toujours une région hostile. Isolée par...
Au pays du goulag
Article publié dans le n°1130 (16 juin 2015) de Quinzaines
Journal de la Kolyma
(Noir sur Blanc)
La Route de la Kolyma
(Belin)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)