Ce lourd et pourtant très maniable volume, qui rassemble la plupart des œuvres publiées de Merleau-Ponty, depuis la Phénoménologie de la perception de 1945 jusqu’à La Prose du monde posthume de 1969, peut donner l’illusion d’avoir ainsi, « sous la main » en quelque sorte, une œuvre achevée, close, monumentale. Déjà classique, mais peut-être lointaine. Une somme. Un tombeau.
Mais cette somme est présentée par un disciple, des plus fidèles, un ancien élève qui n’a cessé de maintenir le souvenir de son professeur du lycée Carnot en 1940-1941 et de montrer la pertin...
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