Sanglé dans sa tunique militaire ornée de coqs, de guerriers gaulois et de « francisques galliques », le Maréchal se drapait littéralement dans les symboles de la Gaule, pour se présenter aux Français comme un nouveau Vercingétorix faisant au pays « le don de sa personne ». Dans la rue, sur les affiches, on pouvait voir, tel un fantôme surgi du passé, un géant gaulois aux longues moustaches blondes, appuyé sur une énorme hache à deux tranchants, poser paternellement sa grosse main sur l’épaule d’un jeune sujet du Maréchal, raidi au garde à vous dans son uniforme noir. Comme le proclamait...
Notre part de Gaulois
Article publié dans le n°1161 (14 nov. 2016) de Quinzaines
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)