En ouverture du quatrième et dernier acte d’Oncle Vania, des didascalies décrivent une grande pièce, à la fois chambre et bureau du personnage éponyme. Elles indiquent la présence d’une carte de l’Afrique « qui ne sert manifestement à rien », qui va pourtant inspirer au médecin Astrov une de ses dernières paroles, avant son départ, associée à des considérations prosaïques sur l’arrêt nécessaire chez le forgeron. Dans le spectacle d’Alain Françon, cette Afrique, au format d’un atlas, se déploie sur le mur du fond, près d’une fenêtre qui laisse voir le foin amoncelé dans la grange...
Oncle Vania, hier et aujourd'hui
Article publié dans le n°1058 (01 avril 2012) de Quinzaines
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)