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Pour mieux comprendre la crise à venir

A la différence des Nicolas Baverez, Elie Cohen ou Patrick Artus, qui ne voient jamais rien venir mais continuent inlassablement d'étaler des certitudes toujours démenties par les faits, Marc Roche souligne d'emblée qu'il n'a pas vu venir grand-chose lors de la crise de 2008 : « J'avais tous les éléments de l'intrigue sous les yeux. Même si je n'ai pas été complètement aveugle, je dois confesser que j'ai raté beaucoup de signes annonciateurs de la crise. Je n'ai pas été le seul. Mais ce n'est pas une consolation. »
Marc Roche
Les Banksters. Voyage chez mes amis capitalistes

Cet aveuglement le désole tant qu’il y revient un peu plus loin : « De par mon travail dans la City et en raison de mes nombreuses accointances dans les métiers de la finance, ma vision de l’économie était une version édulcorée, assainie, lisse. Je n’ai rien vu venir alors que j’étais un spécialiste. […] Je n’ai pas prêté la moindre attention à l’effet des taux d’intérêt bas sur l’endettement des ménages comme sur les États. J’étais bien sûr en bonne compagnie. Gouvernements, banques centrales, régulateurs ou économistes avaient été aussi aveuglés que moi. Mais il ...

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