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Qu'appelle-t-on penser ?

 Le problème des concepts et idéalités a pour origine la philosophie grecque, dont une préoccupation dominante a été de comprendre comment la connaissance théorique est possible. Le souci parcourt le Parménide (Platon) et la Métaphysique (Aristote) et se traduit par un constat simple : pour que la connaissance scientifique ait un sens et une légitimité, il faut que le monde ait des régularités, des structures typiques suffisamment stables pour pouvoir être figées dans des entités (Idées platoniciennes, notions, concepts...).
Jocelyn Benoist
Concepts
(Cerf)

La question, qui va parcourir le Moyen Âge, est alors de décider du statut de ces entités : jusqu’à quel point sont-elles autonomes du réel ? Jusqu’à quel point s’agit-il de phénomènes purement langagiers et conventionnels ? Quel est le rôle exact de la pensée dans leur constitution ?


S’en dégagent diverses approches qui se retrouvent jusqu’à aujourd’hui. L’idéalisme, sous sa forme moderne, transcendantale, a été revisité par Husserl dont la phénoménologie vise à décrire les structures universelles sous-jacentes à l’émergence des concepts scientifiques. Le nominalisme m...

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