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Quand l'appendice excède son concept

Le spinozisme incarne un des paradoxes majeurs de la démarche philosophique, celui de la disproportion entre l’effort théorique et les conclusions éthiques qui sont censées en être déduites. Depuis vingt ans que Pautrat consacre un séminaire à l’Éthique, il se confronte à ce problème. Ce fut d’abord en remaniant sans fin sa traduction, c’est aujourd’hui en consacrant un petit livre rose à « Spinoza et l’amour ».
Bernard Pautrat
Ethica sexualis. Spinoza et l'amour
(Payot)

Il y a quelque chose de coquin à intituler Ethica sexualis un livre présenté comme « l’union légitime de l’Éthique et du courrier du cœur ». Un traducteur aussi averti du latin ne peut ignorer qu’une formule pareille est à peu près impossible au sens que le lecteur français y lit. Très rare en latin classique, cet adjectif n’est utilisé que « pour qualifier une chose relative au sexe féminin, exclusivement », comme dans l’expression vieillotte « une personne du sexe » pour dire « une femme ». Cela, Pautrat le dit expressément. Ce ...

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