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Repenser la démocratie

Avec une régularité digne d’éloge, l’édition française nous offre, chaque année, un nouvel ouvrage de Castoriadis, ce philosophe capital disparu en 1997. L’an 2010 propose aux éditions Mille et Une Nuits, Démocratie et relativisme, un débat de 1994 avec la revue du MAUSS (Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales), publié partiellement il y a quinze ans. Ici, l’animateur de Socialisme ou barbarie (1949-1967) discute, pied à pied, avec Alain Caillé, Jacques Dewitte, Serge Latouche et Chantal Mouffe. Il s’agit de savoir comment les valeurs d’autonomie, de démocratie, ces créations historiques nées dans l’univers gréco-occidental, peuvent prendre et garder sens et force dans d’autres sociétés.
Cornélius Castoriadis
Démocratie et relativisme

De fait, bien peu de philosophes chérissent la démocratie. Sans remonter jusqu’à Platon – il la perçoit comme une licence – on sait que pour Rousseau lui-même – le penseur de la République – la démocratie, au sens fort, ce gouvernement parfait, n’est praticable que par des dieux… Cornélius Castoriadis, lui, demeure attaché à un projet anti-capitaliste de démocratie directe sous des formes contemporaines. Comment concevoir une société au sein de laquelle la principale occupation des gens ne consisterait pas à s’enrichir ou à s’abrutir ? Comment, dans la situation nouvelle créée par l...

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