Dans la catégorie autofiction, Emmanuel Venet botte volontiers en touche. Il n’est jamais là où l’on croit. Il ne se revendique d’aucune école ni d’aucune chapelle, hormis celle de Freud à laquelle il emprunte le titre de son nouvel opus. La lumière, l’encre et l’usure du mobilier, ce titre à rallonge serait en effet la réplique que Sigmund Freund aurait prononcée à Teschen, dans l’une de ses brasseries préférées. Entre deux tasses de café et un délicieux gâteau savouré à point nommé, il écrit à sa fiancée, Martha Bernays, qu’il doit rejoindre à Hambourg, que l’auberge en questi...
Sonates du temps qui passe
Article publié dans le n°1252 (18 avril 2023) de Quinzaines
La lumière, l'encre et l'usure du mobilier
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