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Sur la route « hippie » avec Breton

En 1968, « l’année surréaliste » selon certains, l’Américain moyen ne connaissait pas André Breton. En revanche, bien des collectionneurs et conservateurs d’art, professeurs, étudiants, intellos de gauche et artistes de tout poil auraient reconnu dans ce nom le chef du surréalisme, l’associant de prime abord aux arts visuels.

C’est, en effet, dans le domaine de la peinture (Ernst, Magritte), du cinéma (Buñuel, Cocteau) et de la photographie (Ray, Bellmer) que le mouvement surréaliste se fit apprécier le plus aux États-Unis. Admettons aussi que, pour la majorité des Américains, le surréalisme se résumait et s’incarnait pendant longtemps dans la seule personne de Salvador Dalí. Celui-ci devint ainsi le symbole de l’artiste moderne soumis au pouvoir du capitalisme et fut rebaptisé « Avida Dollars » par Breton. L’apothéose du peintre espagnol s’effectua lorsque le musée Dalí ouvrit ses portes, en 1982, ...

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