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L'œil de Breton

Dans la phrase percutante qui ouvre son essai fondateur sur l’esthétique surréaliste (Le Surréalisme et la peinture, 1925) – « L’œil existe à l’état sauvage » –, André Breton célèbre l’œil sans entrave, un œil qui se voudrait débarrassé des codes de l’imitation (« que m’importe que les arbres soient verts ? ») et de la grille des conventions esthétiques (« aveugle représentation réaliste »).

Pour mieux illustrer la perception libérée de telles contraintes, il fait l’éloge tout au long de ses écrits de ceux qui porteraient un regard toujours neuf sur le monde : les enfants, les fous, les artistes dits naïfs, et parmi les artistes surréalistes un Joan Miró ou un André Masson. Dans sa propre pratique, par ailleurs, l’œil de Breton ne fera aucune distinction entre une statue et un galet trouvé dans le lit du Lot, entre un collage de Max Ernst et un dessin d’aliéné, entre un masque océanien et ces objets obscurs ou pervers dénichés au marché aux puces. Ce f...

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