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Comment concilier l’esprit scientifique avec la figure et le mystère du Christ ? On peut peut-être accommoder la théorie de l’évolution à une certaine interprétation des textes sacrés et de leur signification spirituelle. Mais peut-on concilier la science, son matérialisme et son principe d’objectivité de la nature, avec le miracle qui habite la foi ? Tel est pourtant le paradoxe qui porte, en France et dans l’histoire de la paléontologie humaine, le nom de Teilhard de Chardin.
Jean-Jacques Antier
Pierre Teilhard de Chardin ou la force de l'amour

Ce père jésuite avait une double face : il fut un efficace paléontologue de terrain et un ardent collecteur de fossiles, élu à l’Académie des sciences ; par ailleurs, il se qualifiait volontiers de « boy du bon Dieu ». Pour expliquer cette dualité, le livre de Jean-Jacques Antier n’échappe pas toujours aux conventions du genre biographique, recourant à l’idée de deux héritages : celui de la mère, « étincelle » qui fit « jaillir le feu », celui du père, représentant des puissances terrestres, donnant « le goût des choses et le sentiment de l’empreinte du temps sur elles ».


Riche d...

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