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Une autre Italie

Pour le touriste de passage dans la péninsule italienne, la vie théâtrale se résume parfois à la commedia dell’arte et au carnaval de Venise, à cette « italianité », terme dans lequel Roland Barthes englobait aussi bien la publicité des pâtes Panzani qu’une vision française conventionnelle de Goldoni. Au mieux, elle évoque les noms de grands metteurs en scène ou acteurs, ce qui a correspondu à la réalité du plateau dans des périodes peu fécondes en auteurs. À la fin de la saison, les rencontres de l’Atalante et le « Face à face » de la Colline ont été les bienvenus pour rappeler ou révéler divers aspects de la dramaturgie italienne.

A l’Atalante, la petite salle cachée derrière le Théâtre de l’Atelier, dirigée par Alain Alexis Barsacq, ont lieu, à la fin d’une belle programmation, des rencontres intitulées « Traduire/Transmettre ». Pendant une semaine, des lectures sont suivies de débats avec les metteurs en scène qui les ont dirigées, les comédiens qui les ont interprétées et les traducteurs qui révèlent des textes parfois inédits en français. Ces passeurs, partagés entre la fidélité à l’original et les exigences du spectacle, trop souvent sous-estimés, oubliés, pillés, font pour une fois entendre leur vo...

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