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Une chambre à soi

    Des écrivaines répondent à la question : Une chambre à soi, l’avons-nous, la souhaitons-nous ?

Geneviève Brisac

Ma mère travaillait dans le salon. Une porte vitrée aux étroits carreaux opaques m’a toujours séparée d’elle.
Elle écrivait, comme une araignée tisse sa toile, comme une fileuse, car elle devait produire plusieurs minutes d’aventures quotidiennes pour une radio de grande écoute.
Ne dérangez jamais votre mère, elle écrit.
Frapper à la porte : déchirer le voile de création, crever le ballon mystérieux de l’inspiration, risquer sa colère, il aurait fallu une guerre pour l’oser. Et même.
Sans doute pas.
Et souvent je pense...

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