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Une chambre d'échos

    Lisant Emily Dickinson, il est difficile de ne pas songer, au risque d’aggraver l’image de recluse que l’on s’est plu à développer de son vivant même, à la chambre où elle a écrit la plus grande partie de son œuvre poétique et de son abondante correspondance, tant la présence de ce lieu s’est inscrite en elles.

Pourtant s’agit-il vraiment d’une chambre de recluse ? D’une cellule de nonne ? En la nonne, elle se reconnaissait volontiers, s’adressant par exemple aux collines qu’elle contemplait chaque jour : « Chérissez toujours – mes fortes Madones –/Au pied du Coteau – la Fantasque Nonne –». Fantasque, certes, mais entrée en écriture avec détermination, et dont la cellule ne correspondait guère à la définition qu’on en donne, de pièce exiguë et sommairement meublée. Ce n’était pas pour autant la chambre d’un écrivain, car on n’y aurait sans doute pas trouvé l’attirail dont à l’époq...

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