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Le temps des rêves

D’une mémoire européenne malheureuse et de l’inquiétude planétaire de l’après-Fukushima, Antoine Volodine – principal hétéronyme de l’auteur du Post-exotisme en dix leçons, leçon onze (Minuit, 1998) – fait un roman puissant, qu’on peut entendre comme la complainte des vaincus : ceux qui n’ont pas réussi à faire advenir la révolution et ceux qui, ni morts ni vivants, errent parmi les décombres du monde.
Antoine Volodine
Terminus radieux
(Seuil)

Le capitalisme a, en effet, de nouveau remporté la bataille. De la Deuxième Union Soviétique qui régnait sur l’Orbise, où la guerre se termine à peine, il ne reste que des kolkhozes abandonnés, des soldats déserteurs et des centrales nucléaires explosées. Le régime déchu avait rêvé d’assurer l’indépendance énergétique pour tous ; les radiations ont rendu le monde inhabitable. Quelques êtres humains, comme Kronauer, Vassilia Marachvili et Iliouchenko, continuent malgré tout d’apparaître dans la steppe et la taïga. Certains survivront à la mort nucléaire, d’autres pas.


Mais pe...

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