Il y a chez Benjamin une tension qui peut passer pour une contradiction entre une radicalité politique – une « arrogance anarchiste » dit Bruno Tackels, « une fidélité à l’Aufklärung » note Anne Roche –, radicalité qui tend vers un messianisme énigmatique, et de l’autre, une langue, une écriture brillante mais qui ne recule pas devant l’hermétisme. D’où cette impression d’avoir affaire à l’héritier de Rosa Luxemburg et de Mallarmé.
Walter Benjamin est-il encore pertinent ? À l’heure de la communication de masse et du triomphe de la mode – cette fantasmagorie de la m...
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