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Walter Benjamin encore et toujours

 En aurions-nous déjà fini avec Walter Benjamin ? La publication chez de petits éditeurs de travaux originaux sur l’auteur d’Enfance berlinoise apporterait déjà un démenti à cette interrogation désabusée. Mais il est exact que cette œuvre, plus souvent mentionnée que lue, peut susciter une perplexité irritée, à la mesure de la fascination qu’elle exerce et de l’influence que, dans bien des domaines, on lui attribue.

Il y a chez Benjamin une tension qui peut passer pour une contradiction entre une radicalité politique – une « arrogance anarchiste » dit Bruno Tackels, « une fidélité à l’Aufklärung » note Anne Roche –, radicalité qui tend vers un messianisme énigmatique, et de l’autre, une langue, une écriture brillante mais qui ne recule pas devant l’hermétisme. D’où cette impression d’avoir affaire à l’héritier de Rosa Luxemburg et de Mallarmé.


Walter Benjamin est-il encore pertinent ? À l’heure de la communication de masse et du triomphe de la mode – cette fantasmagorie de la m...

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