Voilà autre chose : en juillet, je suis tombé sous le charme de deux chansons de Marc Lavoine : « Je reviens à toi » et « Comme je t’aime ». Leur climat crépusculaire, leur exaltante mélancolie, me plaisent. Marc Lavoine y exprime des émotions intimes (peut-on supposer) en se foutant que ça paraisse gnangnan. Il a raison. Ça ne l’est pas.
Un des traits de l’époque est le dédain pour l’expression des sentiments au premier degré (avec son pendant obscène, la peopolisation). Comme s’il fallait à tout prix se réfugier dans la dérision, comme si le « lyrisme » ne pou...
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