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L’art poétique selon Antoine Émaz

C’est un petit livre bleu-gris à l’ambition modeste, un art d’écrire simple, celui d’Antoine Émaz : dès la première phrase, il écarte l’infinitif qui pourrait en faire une leçon. Il introduit ce je...

États de la beauté

Devant les « dessins déchirés », paysages ébauchés, gribouillés, de Guy Calamusa, James Sacré s’interroge : que faire de ces traces ? Son poème doit-il devenir une « corbeille à papier » ? Ces dess...

Écrire dans la déchirure

Le titre du livre, S’effondrer sans, semble incomplet, sa préposition n’étant suivie d’aucun mot. De quel côté irait ce mot manquant ? Quel appui pour arrêter la chute ? Une peinture de Daphné Bit...

Se battre pour attacher la vie à nos pas

Les poètes comme Françoise Ascal savent la force de vie que portent les mots, savent combien l’obstination de la poésie est nécessaire pour ne pas s’enliser dans « la vase des tréfonds », être aspi...

« Corps lyriques » trouvant sépulture dans la musique

Sorrowful Songs, le nouveau recueil de la poète, s’ouvre sur un tel « Jardin – elle endormie » et sur ce « triomphe » que cet apaisement représente, à l’encontre de la nuit, de la perte, de l’absen...

Un monde de l'absence

« Le jour hier soir, le jour hier soir est parti, avez-vous dit. En entrant, en fermant la porte sur. Il y avait du feu au fond de la cheminée, vous n’en doutiez pas. Nous n’avons plus de nouvelles...