Les poètes comme Françoise Ascal savent la force de vie que portent les mots, savent combien l’obstination de la poésie est nécessaire pour ne pas s’enliser dans « la vase des tréfonds », être aspiré par la « nuit de naissance », les « deux trous rouges au côté droit » du « bleu du ciel », pour trouver sa voie par-delà les « flaques sales » noyant « l’eau native », le « goût de sang dans la bouche », la « prairie [qui] monte à la gorge », les « sanglots rouillés » qui déra...
Se battre pour attacher la vie à nos pas
Article publié dans le n°1149 (16 avril 2016) de Quinzaines
Lignées
(AEncrages & Co)
Des voix dans l'obscur
(AEncrages & Co)
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