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Alain Dulot à l’enterrement de Verlaine

Le romancier n’était certes pas né lors du vibrant adieu parisien au poète de Sagesse et de Hombres. Et pourtant, la restitution qu’il en donne aujourd’hui en témoigne, il était bel et bien dans le cortège funèbre. Et nous aussi, par la même occasion.
Alain Dulot
Tous tes amis sont là

On n’en est plus, en ce 10 janvier 1896, aux « sanglots longs des violons de l’automne ». L’hiver est là et bien là lorsque, sous « le bleu glacé du ciel », Paris dit adieu à Paul Verlaine, tout à la fois son « prince des poètes » et son roi de l’absinthe. Après la messe à l’église Saint-Étienne-du-Mont, accompagnée aux grandes orgues par Gabriel Fauré lui-même, un long cortège se déploie du quartier Mouffetard au cimetière des Batignolles. Combien de participants, comme on dit aujourd’hui pour les manifs ? Entre trois et dix mille, une fourchette qui là encore fait pen...

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