Il y a d’abord du bruit et de la fureur dans Oyats, le premier recueil de poèmes de Marik Froidefond. Tout commence en effet par un galop, des roulements de tambours, des sifflements de flèches et de sabres, une cavalcade d’Asie ponctuée de ruades à travers le paysage des légendes et leurs fables millénaires : « clarté opalescente de la lune / les masques comiques se confondent avec ceux des démons ». Et puis, sans qu’on s’y attende vraiment, à cette « scène inaugurale » succède un espace de silence et de paix. Le silence et sa « règle minérale » où s’entend
La parole en rhizome
Article publié dans le n°1221 (05 nov. 2019) de Quinzaines
Oyats
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