Plus que l’impressionnisme où le patron Monet est escorté par Renoir et Degas, plus que le cubisme où Braque et Gris tiennent la dragée haute à Picasso, l’expressionnisme abstrait semble se résumer, dans sa fortune médiatique, à un seul homme : Jackson Pollock. Peut-être fallait-il en effet, pour ce mouvement qui marque la rébellion américaine face à la tutelle du Vieux Continent, un héros unique, romanesque, « larger than life » comme disent les Anglo-Saxons. La biographie de l’inventeur du dripping fournit tout cela : une jeunesse difficile, une maturité marquée par l...
Auberge espagnole pour l'expressionnisme abstrait
Article publié dans le n°1170 (01 avril 2017) de Quinzaines
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