Deux metteurs en scène de la jeune génération ont donc choisi de monter une pièce de Beckett, alors que certains de leurs illustres devanciers sont restés éloignés de cette œuvre, ont préféré éviter le contrôle de l’écrivain lui-même, puis de son éditeur et légataire Jérôme Lindon, sur la représentation. Ils n’ont pas craint la multiplicité et la précision des didascalies qui accompagnent le soliloque de Winnie, « enterrée jusqu’au-dessus de la taille », puis « enterrée jusqu’au cou », ses adresses à son compagnon Willie, caché derrière une pente.
Blandine Sa...
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