François Laut a réuni ces textes. Il les présente. Il les situe très justement dans l’œuvre : non pas du Bouvier mineur, mais « du Bouvier qui ne se relit pas, ne rature pas, ne retravaille pas ». C’est là ce qui donne du prix à ces esquisses crayonnées dans les blancs de l’œuvre, à ces murmures qui parlent en dessous de la voix que nous avons tellement aimée.
À dix-neuf ans, en 1948, la guerre à peine finie, Nicolas Bouvier, jeune bourgeois suisse et cultivé, a besoin d’ouvrir les fenêtres. En route pour la Laponie. Dès cet instant, l’essentiel est déclaré : « J’aimerais pa...
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