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Bouvier parle encore

Nicolas Bouvier parle. Il est mort en 1998, quand il eut soixante-neuf ans, et sa voix nous revient aujourd’hui du bout du monde, de Chine et de Nouvelle-Zélande, du Canada et de Laponie, mais aussi du bout du temps puisque ces pages sont des fragments, des lambeaux, des pièces et des morceaux qui ont accompagné ou illustré la longue et parfois pathétique pérégrination que fut sa vie.
Nicolas Bouvier
Il faudra repartir. Voyages inédits
(Payot)

François Laut a réuni ces textes. Il les présente. Il les situe très justement dans l’œuvre : non pas du Bouvier mineur, mais « du Bouvier qui ne se relit pas, ne rature pas, ne retravaille pas ». C’est là ce qui donne du prix à ces esquisses crayonnées dans les blancs de l’œuvre, à ces murmures qui parlent en dessous de la voix que nous avons tellement aimée.


À dix-neuf ans, en 1948, la guerre à peine finie, Nicolas Bouvier, jeune bourgeois suisse et cultivé, a besoin d’ouvrir les fenêtres. En route pour la Laponie. Dès cet instant, l’essentiel est déclaré : « J’aimerais pa...

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