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Entamée il y a plus d’une décennie, Actes Sud poursuit la publication, initiée par d’autres, des ouvrages d’Anna Maria Ortese à la grande satisfaction des lecteurs avides de cette plume étrange et fascinante qui ne laisse pas de mettre au jour une Italie autre, inquiétante et solaire, fantomatique et à jamais douloureuse, plus magique que réaliste, plus proche d’un Schopenhauer (voir Leopardi) que des fastes de la pensée idéaliste ou de ses avatars.

L’amour, le sacré, le mal, autant de thèmes récurrents dans l’œuvre d’Anna Maria Ortese depuis son premier recueil Gli angelici dolori (1937) – repris en français dans Aurora Guerrera et autres nouvelles (1) – jusqu’à ce dernier ouvrage posthume. Sans doute écrites durant les années 1970, et retrouvées dans les archives de l’écrivaine, née à Rome en 1914 et décédée à Rapallo en 1998, ces 100 pages semblent préluder à la Douleur du chardonneret (2), panneau central du fameux triptyque des « bêtes-anges » qui inclut L’Iguane (3) et Alonso et les visionnaires<...

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