Max de Carvalho a pourtant choisi de nous faire entendre, au début de son anthologie, les échos des poésies indiennes. Sous le beau titre « Les immémoriaux », il regroupe des légendes englouties ou des chants recueillis auprès des chamans par les ethnologues.
Certains objecteront que les premiers poètes du Brésil se souciaient de la parole indienne comme un poisson d’une pomme et qu’ils étaient plus influencés par les chansons de geste de l’Europe que par les tribulations de l’oiseau jaune ou du grand poisson de l’Amazone.
Ce n’est pas tout à fait exact. Parmi l...
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