A lire aussi

Changement de genre

Ils ont l’un et l’autre connu un exceptionnel parcours artistique de plus d’un demi-siècle et jettent un nouveau défi à la scène. Serge Merlin retrouve au Théâtre de la Madeleine son auteur de prédilection, Thomas Bernhard, avec Extinction. Gabriel Garran retourne à la Commune, Centre dramatique national d’Aubervilliers, pour un spectacle, Gary-Jouvet 45-51, qu’il a conçu à partir d’une pièce de Romain Gary, Tulipe ou la protestation, et de la correspondance entre le jeune écrivain diplomate et le grand metteur en scène.

« L’art d’exagérer est à mon sens l’art de surmonter l’existence. Plus je vieillis, Gambetti, plus je me réfugie dans mon art de l’exagération. Seule l’exagération rend les choses vivantes, même le risque d’être déclaré fou ne nous gêne plus quand on a pris de l’âge. Le plus grand bonheur que je connaisse, Gambetti, c’est celui du vieux fou qui peut se livrer à sa folie en toute indépendance », déclare Franz-Joseph Murau, le narrateur d’Extinction, à son élève préféré. Serge Merlin ne pouvait trouver en cette œuvre que l’accomplissement de ses affinités avec Thomas Bernhard. Lui...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine