Avec « Le Mystère des Nigmes », son 69e album depuis « L’Album d’Adèle » en 1986, Claude Ponti s’impose comme un auteur majeur de la littérature de jeunesse. Cette prolificité n’épuise pas sa créativité foisonnante, toujours à l’œuvre dans un univers plein d’humour et de fantaisie, complexe, difficile à saisir lors de la première lecture, qui fait du lecteur un enquêteur. En effet, une kastatroffe s’est produite dans le square Albert-Duroncarré : les souris archivistes, qui « ramassent tout, goûtent tout et notent tout » ce qui s’y passe, voient soudain les textes de leurs grands livres s’effacer et se transformer en pattes de mouche illisibles. Qui est le coupable ?
Il y a urgence à résoudre l’énigme et à réparer le square qui « ne tourne pas rond ». L’enquête amène les souris à rencontrer successivement différents « personnages » qui se révéleront des adjuvants précieux jusqu’à la découverte de la coupable : « la Nigme Terrifieuse, Destructueuse ». L’anéantissement jubilatoire de ce monstre à l’aide de gros mots permettra aux livres (« si pleins qu’ils volent de bonheur ») de reprendre vie, aux souris de se replonger dans la joie merveilleuse de la lecture et au square de retrouver son mouvement.
Le dernier album ...
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