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La venture de Claude Ponti

« Je veux vivre une venture, et une vraie belle », dit Isée à sa mère. Ainsi commencent souvent les livres de Claude Ponti : un départ, dont le motif ne correspond pas nécessairement à une quête, lance le personnage sur les routes, et avec lui le lecteur. Depuis "L’Album d’Adèle" jusqu’à "L’Avie d’Isée" (2013, à L’École des loisirs qui est son éditeur depuis 1990), Ponti propose aux jeunes lecteurs  ― et aux autres ― des albums marqués par l’itinéraire de personnages singuliers, en butte à des difficultés de circonstances ou de nature, dans un univers qui peut être tout à la fois terrifiant et superbe.

Dans L’Écoute-aux-portes (1995), Mine, alors qu’elle enfile sa chemise de nuit comme tous les soirs, se retrouve soudainement dans un pays inconnu, « vide, blanc et plat » : le passage de la tête à travers le vêtement a le pouvoir de transporter le personnage (mais s’agit-il d’un écureuil, d’un renard ou d’une loutre ?) dans un tout autre monde. Dans L’Arbre sans fin (1992), une interminable chute, qui rappelle nécessairement l’univers de Lewis Carroll, entraîne le personnage d’Hipollène à travers l’espace, et la fait rebondir entre les plan...

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