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Claudel dans "la Pléiade"

Que la « Bibliothèque de la Pléiade » s’enrichisse de deux volumes consacrés au théâtre ne peut que réjouir les lecteurs de pièces, qui ne sont pas si rares, qui parfois préfèrent même le plaisir de l’imaginaire aux frustrations toujours possibles de la représentation. Mais peut-être ceux qui ont accédé à l’œuvre dramatique de Paul Claudel grâce à des mises en scène ressentiront-ils quelque déception à la découverte de cette nouvelle édition, dirigée par Didier Alexandre et Michel Autrand.

Catholique déclaré, Olivier Py ne pouvait que se reconnaître dans Le Soulier de satin, qu’il a monté dans son intégralité en 2003. Mais, après l’adaptation créée par Jean-Louis Barrault, Antoine Vitez fut le premier à jouer en France la totalité de l’œuvre, à l’exception du début de la deuxième journée, dans les légendaires nuits avignonnaises de 1987, sans partager la vision du monde de l’auteur, sans rien céder de ses propres convictions. Il s’était déjà affirmé comme grand metteur en scène claudélien, avec Partage de midi (1975) à la Comédie-Française et L’Échang...

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