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De Mao à Bach

La rivière et son secret est sans doute le plus grand livre que j’ai lu sur la musique… la musique qui peut sauver une vie en lui donnant son sens. Ainsi Zhu Xiao-Mei fut-elle sauvée du néant et de l’horreur de la révolution culturelle, avec ses séquelles, par la musique d’une part, par sa sortie de Chine de l’autre. Cette jeune pianiste, née en 1949, fut frappée et ravagée par l’horreur de la révolution culturelle proclamée en 1966 par Mao. Accablant témoignage sur la folie de cet homme et d’une femme (Jiang Qing, la femme de Mao), dont la paranoïa et la mégalomanie entraînèrent la Chine tout entière – l’un des deux pays les plus peuplés au monde – dans l’abîme et la mort de millions d’êtres humains.
Zhu Xiao-Mei
La rivière et son secret. Des camps de Mao à Jean-Sébastien Bach : le destin d'une femme d'exception

Ce que les Chinois appellent « la Grande Révolution » broya l’âme de l’adolescente Xiao-Mei parmi des millions d’autres jeunes artistes et intellectuels. Après les autocritiques et les dénonciations des camarades et d’elle-même, les bastonnades et, pire encore, les suicides et les exécutions sommaires, au vu et au su de tous, Xiao-Mei connut cinq ans de « camp de rééducation par le travail » et de prison, de la fin 1968 à la fin de l’hiver 1974. Elle et ses camarades du conservatoire de Pékin furent privés de musique plusieurs années, jusqu’au jour où, dans sa dernière pr...

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