Ce que les Chinois appellent « la Grande Révolution » broya l’âme de l’adolescente Xiao-Mei parmi des millions d’autres jeunes artistes et intellectuels. Après les autocritiques et les dénonciations des camarades et d’elle-même, les bastonnades et, pire encore, les suicides et les exécutions sommaires, au vu et au su de tous, Xiao-Mei connut cinq ans de « camp de rééducation par le travail » et de prison, de la fin 1968 à la fin de l’hiver 1974. Elle et ses camarades du conservatoire de Pékin furent privés de musique plusieurs années, jusqu’au jour où, dans sa dernière pr...
De Mao à Bach
Article publié dans le n°1159 (16 oct. 2016) de Quinzaines
La rivière et son secret. Des camps de Mao à Jean-Sébastien Bach : le destin d'une femme d'exception
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)