De Quincey : fulgurance

Célèbre à trente-six ans pour Les Confessions d’un mangeur d’opium anglais, Thomas De Quincey (1) (1785-1859) fut aussi l’auteur d’une vaste production de circonstance qui lui servait à faire survivre sa famille et à éviter la prison pour dettes : articles, récits, traités, monographies, notices, réflexions sur les religions, la philosophie, l’économie politique, etc. La « Bibliothèque de la Pléiade » vient d’adopter le choix raisonnable et classique de présenter au lecteur français le De Quincey des textes essentiels.

Dans un volume qui lui est consacré, elle fait figurer, à côté des fameuses Confessions, De l’assassinat considéré comme un des Beaux-Arts et Les Derniers Jours d’Emmanuel Kant, des pages en général familières au seul angliciste : Suspiria de profundis (qui sont la suite des Confessions), Esquisses autobiographiques, Souvenirs de la région des Lacs et des poètes lakistes (où se trouvent, entre autres, les portraits de deux poètes romantiques Wordsworth et Coleridge) ainsi que quatre « essais de fantaisie » (dont la Malle-poste ang...

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