Victor Hugo est souvent accompagné des vastes études qu’imposent sa stature littéraire et politique et sa longévité. Ce livre plutôt bref est admirable par l’empathie fine et profonde qui le lie à son sujet et par son écriture sans surcharge. On a rarement lu une évocation aussi sanglante de la blessure que fut pour Hugo la mort de Léopoldine. Florence Colombani donne toute sa force à la survivance de l’amour qui unit Léopoldine à son père au-delà de la mort. En poèmes, personnages de roman ou de théâtre et même en créatures de rencontre, la morte n’en finit pas de resurgir.
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