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"Emprisonner, dire et révéler le monde", le projet ultime de Mireille Havet

Mireille Havet naît en 1898 et fréquente très tôt les cercles littéraires parisiens ainsi que les artistes en vogue à son époque. Jeune poétesse prodige, publiée dès l’âge de dix-neuf ans, protégée de Guillaume Apollinaire, amie de Cocteau, elle commence sa carrière sous les meilleurs auspices et son premier roman, "Carnaval" (1), publié en 1922, reçoit également un accueil enthousiaste de la part des critiques. André Gide, Paul Morand, Edmond Jaloux, entre autres, font paraître des articles élogieux sur le roman, qui sera même sélectionné pour le prix Goncourt.

Mais si Mireille Havet appartient de fait au XXe siècle, et semble voir toutes les portes s’ouvrir devant elle, elle est pourtant toujours profondément marquée par l’esprit fin-de-siècle et résolument tournée vers le passé et les poètes romantiques. Torturée par l’ennui, le désespoir, inadaptée à la vie et au travail, y compris littéraire, elle n’a de cesse de chercher encore et toujours des dérivatifs à ces maux. Elle plonge ainsi dans le tourbillon de la « noce » parisienne, et tente d’échapper à la pesanteur de la vie en prenant des drogues, de plus en plus de dro...

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